Triplement hélas à la COP29
Hélas, trois fois hélas... comme le triplement des sommes que les 23 pays + l'UE devront verser aux pays en développement
La COP29 n'est pas à la hauteur de l'Urgence Climatique. Les États se sont repliés sur leurs égoïsmes nationaux.
Les pays producteurs de gaz et de pétrole pour que rien de concret ne soit inscrit qui puisse dessiner l'esquisse d'un chemin pour "transitionner hors des énergies fossiles" comme l'avait acté la COP28.
Les pays riches en actant d'un triplement facial de l'aide aux pays en développement, bien en deçà des besoins et de leur responsabilité dans les dérèglements climatiques actuels. Avec 300 milliards par an d'ici 2035, c'est là une modeste marche par rapport aux 100 milliards entre 2020 et 2025 actés voici quatorze ans à la COP21 par l'accord de Paris. Surtout cela est attenué par l'éventuelle contribution volontaire des pays nouvellement riches et par la mise en place du marché carbone inter États.
Les pays, qui ont émergés ces dernières années comme la Chine, Singapour ou l'Arabie Saoudite, qui ont refusé d'assumer leur part de l'effort, concédant in fine pouvoir y contribuer bénevolement...
La Terre brûle mais les chefs d'Etats regardent leurs seuls intérêts nationaux. Et les médias distillent une information qui ne permet plus aux citoyens d'être éclairés dans leurs choix. La perception des enjeux climatiques regressent comme une récente étude le met en évidence...
Il est vrai que les chiffres internationaux sont multiples et abscons. Alors n'en donnons qu'un. La COP29 s'est échappée pour accoucher de 300 milliards annuels pour permettre aux pays en développement de financer leur transition énergétique. A titre de comparaison, selon le FMI, en 2022 ce sont 7.000 milliards qui ont été versés pour subventionner les énergies fossiles.
Il y a Urgence pour le Climat, mais personne ne veut voir que c'est une Urgence pour l'Humanité.