REJOIGNEZ NOUS

lectures : 349

soutiens : 2

le jour le plus chaud de notre vie

Nous sommes nombreux à connaître en Europe, aujourd’hui, hier ou demain le jour le plus chaud de notre vie. Au-delà des 40°, une température de malade aurait dit le médecin de famille de mon grand-père… Et ce n'est que le début de bien pire !

Comment depuis des décennies, depuis le sommet de la terre à Rio en 1992, se fait il que les politiques et les décideurs nationaux ou locaux n'aient pas engagé avec l’acuité et le courage nécessaires les actions capables d’enrayer ce réchauffement climatique. D’aucuns avant les années 70 voire avant avaient essayé d’exprimer le danger qui se profilait. Nul ne peut dire qu'il ne savait pas. Rares peuvent dire qu'ils ont suffisamment agi.

Pourtant les solutions sont identifiées et connues. Prise avec célérité et sans brusquerie elles pourraient être efficaces et nous préserver du désastre qui se profile chaque jour d'avantage. Il faut agir maintenant. Sortir du charbon, du pétrole, du gaz qui polluent abondamment. Isoler nos maisons, revoir nos mobilités. Cesser considérer la nature comme une poubelle. Cesser d’asservir la nature à nos intérêts mercantiles. 

Pour ne prendre qu'un exemple, nos rivières et cours d’eau. Depuis des décennies nous assistons à l'artificialisation de nos cours d’eaux, à leur canalisation, à la rectification des méandres et courbes, à la suppression des milieux humides, ce qui cause des dégâts importants. Dans certaines régions la multiplication des étangs ou des pièces d’eau d’agrément vient perturber le fonctionnement des rivières. Dans certains bassins, nous assistons à la disparition progressive des têtes de bassins. Partout où presque l’urbanisation tend à imposer ses règlements à la rivière, alors que ce devrait être l’inverse : penser l’urbanisme en harmonie avec les fonctionnements naturel des cours d’eau. Tout ceci explique tout à la fois l’incapacité dans laquelle se trouvent nombre de nos rivières à absorber une partie des masses d’eau en cas d’inondations, et le manque d’eau en période estivale que nous ne pouvons que constater depuis quelques années et de manière extrême ces jours-ci avec la multiplication des arrêtés sécheresse.

Pourquoi l’Etat est-il plus prompt à sortir des arrêtés sécheresse ou à déclencher des alertes canicule, qu’à agir efficacement ?

Pourtant il existe des solutions qui non seulement nous protégeraient mais ajouteraient à notre confort, voire augmenteraient notre pouvoir d’achat. 

Si nous cessons d'asservir la nature, il ne fait pas de doute que celle-ci nous servira.

Les solutions écologiques pragmatiques ne sont pas une contrainte mais un soutien à l’homme. Il est encore temps d'agir.

Agir au niveau des gouvernements par des mesures structurantes.

Agir au niveau de chacune et chacun d’entre nous. Par exemple, profitons de l’été pour mener une action concrète, fût-elle minime : soyons tous des colibris. Et pour compléter notre engagement, réfléchissons et prenons une résolution que nous appliquerons à la rentrée… et qui aura un impact durable sur nos propres émissions de CO2. Chiche !


Partager