inondations mortelles
L'Allemagne, la Belgique ou la Chine, les images terribles d'inondations se succèdent pour témoigner d'une actualité climatique dramatique.
En synthétisant la crise climatique par une hausse de la température moyenne terrestre les scientifiques et les politiques masquent la grande variété des conséquences graves qui se dressent devant nous. La concentration des gaz à effet de serre atteint des seuils au-delà de l'entendement. Ainsi la concentration en CO2 a évolué depuis les millions d'années de l'histoire humaine entre 180 ppm (partie pour million) et 280 ppm au gré de la variabilité des facteurs et des cycles naturels. A la fin du XIXe siècle la concentration en CO2 est sortie de sa plage naturelle. Elle atteint désormais 420 ppm soit 150% de sa borne haute !!!
Ce chiffre en dit plus long qu'un simple risque de variation de quelques degrés. Ce sont tous les mécanismes de régulation climatique qui se trouvent grandement perturbés. Les phénomènes anticycloniques sont bouleversés provoquant des pics de chaleurs tout aussi bien qu'une accentuation du régime des précipitations. Cela engendre la multiplication des phénomènes extrêmes localisés. Ainsi un même lieu peut recevoir en quelques heures les quantités de pluie que l'on connaissait précédemment sur plusieurs semaines. Quand de surcroît l'urbanisation croissante conduit à une imperméabilisation des sols, à la disparition des zones humides qui avaient la propriété d'absorber les surplust de précipitations, à la rectification des méandres qui freinaient la propagation des eaux on en arrive malheureusement à engendrer des inondations majeures qui ravagent des zones entières d'habitations, provoquant ainsi de très importantes pertes humaines.
L'homme moderne qui ignore les équilibres naturels et occupe les espaces en dépit du bon sens joue à l'apprenti sorcier et oublie à ses dépends l'intangibilité des lois naturelles.